Situé près de la Grande Rivière, le moulin Burgess de Saint-Léonard était l’un des plus importants moulins de la région dans les années 1920. Construit en 1890 par Thaddée Michaud, ce moulin à bois brûla au début du 20e siècle mais fut rebâti au coût de 16 000 $. Pendant la guerre de 1914-1918, on y fabriquait les boîtes en bois pour le transport des armes militaires américaines. À cause de disputes sur les droits aux terres de la Couronne, Michaud se vit obligé de vendre son moulin à James Burgess de Grand-Sault, en 1920. Environ 300 hommes travaillaient au moulin et dans les chantiers. L’été on sciait le bois mou et l’hiver le bois franc. Dans les meilleures années, la production annuelle était d’environ 10 à 12 millions de pieds de bois. Photo devant le moulin Burgess. Les employés sont identifiés comme suit dans l’album du centenaire de Saint-Léonard : Crew du jour, Jack Savoy, «boss». Assis en avant : Tilley Byram, Robert Diamond. 1re rangée : Jim Boudreau, Jean Boudreau en arrière de Dellard Landry, Émile Gagnon, Auguste Poulin, Caille Violette, Théophile Boudreau, Edgar Boudreau, Frank Devost et Philias Bellefleur. 2e rangée, ? Cassista, Bert Cyr, David Francoeur, Bert Lynch, Onile Bellefleur, Frank Lynch, Earl Byram, ?, Fred Boudreau et ? Arsenault. 3e rangée, Paul Lapointe, Georges Cyr, Edgar Akerley, Boy Gauvin, Walter Akerley, Patrick Francoeur, John Francoeur en arrière de Jim Wayllard, en arrière de Jim McCulloch et David Beaulieu. 4e rangée, debout, Fred Labrie, Bert Fournier, Fred Gauvin, Charlie Mongeon, Jack Savoy, Fred Michaud, Hewy Peters, David Richardson, Roy Byram, Alley Hanson, ?, Jos Maltais et Pit Mazerolle. Photo vers 1928. Archives provinciales du Nouveau-Brunswick.