Construit par le curé Thomas Albert, le couvent de Notre-Dame du Sacré-Coeur fut confié aux religieuses de Notre-Dame du Sacré-Coeur. Le 29 août 1924, quatre religieuses arrivaient à Grand-Sault : Sr Marie-Léonie (Évangéline LeBlanc), supérieure; Sr Marie-Julie (Nathalie Allain), Marie-Angéline (Albertine Léger); et Anna Marie (Marie Dupuis). En 1926, il y avait onze religieuses et 250 élèves, dont une vingtaine de pensionnaires. En plus de suivre le programme scolaire de la province du Nouveau-Brunswick, les religieuses enseignèrent la musique et le chant. Pour répondre à l’augmentation du nombre d’élève, Sr Marie-Léonie fit l’acquisition d’une maison qu’elle nomma École St-Joseph. En 1932, le premier groupe de finissants du cours secondaire, qui se termine alors en onzième année et prépare aux examens d’Immatriculation du Nouveau-Brunswick, sont, Ferne Rideout (fille de Clarence), James Burgess (fils de Mathew) et Alfreda Guy (fille de Dr Guy). Après leur 10e année, ils avaient choisis de demeurer au couvent au lieu d’aller à l’École du Platin. Un discours d’adieu fut prononcé en anglais par Ferne et le discours en français par Alfreda. L’enseignement alternait chaque semaine entre l’anglais et le français. En 1939, le cours commercial bilingue fut ajouté au programme scolaire. En 1946, la nouvelle École du Sacré-Coeur comprenant dix classes sera mise à la disposition des élèves de Grand-Sault. Photo vers 1930.