Albert Ouellette s’intéressait à l’élevage d’animaux de ferme : vaches laitières Ayrshire, moutons et porcs. L’élevage de moutons était assez répandu à Drummond au début du 20e siècle, et dans les années 1940, on en dénombrait plus de 1000 bêtes. On les élevait surtout pour la laine, qu’il fallait tondre, laver et nettoyer avant de l’envoyer au moulin à carde, pour ensuite la filer. Autant de tâches qui étaient surtout accomplies par les femmes. Comme tous les cultivateurs de Drummond, Albert élevait de la volaille et des porcs. Les fermiers faisaient habituellement boucherie avant les fêtes de Noël, ce qui permettait de faire du boudin et de bons «cretons». Au printemps, la coutume voulait qu’on fasse fumer un quartier de porc afin de manger du jambon frais avec des oeufs à Pâques. Photo le 20 mars 1942. Prêt de Rhéo Ouellette.