Avant le traité d’Ashburton en 1842, il n’y avait pas de frontière claire et précise entre Frenchville au Maine et sa voisine canadienne, la paroisse de Saint-Hilaire au Madawaska. Lorsque, en 1843, la paroisse de Sainte-Luce à Frenchville au Maine se détacha de la paroisse-mère Saint-Basile de Madawaska, elle englobait tout le haut de la rivière Saint-Jean à partir de trois ou quatre milles en haut du Petit Sault. La paroisse de Saint-Hilaire fut formée en 1868, et Baker-Brook, qui en était une mission depuis 1917, devint une paroisse en 1924. La coupe du bois, le défrichage des terres et l’agriculture furent les premières sources d’activités et de revenus dans le haut Madawaska. À l’époque les rivières St-Jean, St-François, Fish, Madawaska, Méruimticook, Verte et autres servaient de voie d’accès vers l’arrière-pays. Les rivières étaient aussi les voies privilégiées pour le transport du bois de tonne, du bois de construction ou du bois de pulpe vers les moulins.